La Maison du Sans Nom colorée d’Amour-Sagesse

Dans la maison du Sans Nom, il y a de nombreux abris. Parlez de Sa Maison, incite à penser en termes d’espace et de temps, mais les abris se rapportent aussi à la conscience qui s’y épanouit.

Dans la Maison du Sans Nom, il y a la pièce du mental. De celui qui aime en pensant. Sa pièce s’élargit à mesure qu’il apprend. Il peut devenir astronome et visiter l’espace sans fin. Arrive le moment où le mental n’est plus satisfait et s’incline. Son arrogance à vouloir tout percevoir, analyser et peser se trouve débalancée par l’ampleur du cosmos et de ses infinis. Pendant tout ce temps, il a tissé sa toile d’araignée de connaissances. Cette toile semblable à un capteur parabolique l’amène à s’incliner devant l’ampleur de la musique des sphères.

Dans la Maison du Sans Nom, il y a la pièce des émotions. De celui qui aime les sensations. Son désir de vivre l’amène sur la croute terrestre. Il peut sentir et percevoir. Derrière le désir se cache le besoin de sensation qui passe par les cinq sens. Ce besoin de sensation demeure le reflet du désir de matière. Du besoin d’incarnations.

Il apprend à aimer en touchant la création. Son bonheur est dans le parfum des fleurs, le délice d’une épice, la douceur d’une peau, le spectacle de Mère Nature qui caresse ses yeux de beauté, comme dans la magie de la musique des sphères. Pendant tout ce temps où sa conscience caresse le désir du contact par les sens, il aime à sa façon par les sensations.

Dans la Maison du Sans Nom se tient une troisième pièce. La conscience entrainée aux idées de toute sorte, et saturée du désir pour la forme, se prend à aimer au-delà des mots et des sensations. Cette pièce se nomme Amour-Sagesse, veux-tu l’emprunter ?

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17 mars 2017