Sur la plage, le Maître avançait d’un pas léger. Ses pieds laissaient sur le sable les empreintes de son passage. Derrière lui, son disciple marchait dans ses pas. Délicatement, il suivait les traces de son Maître au point que ses propres pas devenaient invisibles.

Le Maître se retourna et lança un regard tendre et ferme à son disciple.

Le Maître : « Sais-tu comme j’aimerais que tu marches à mes côtés et que je puisse contempler ton propre chemin. Tu restes dans mon ombre. Comme j’aimerais que tu voies toi aussi la grande Lumière sans Ombre…»

Le disciple se mit timidement au côté de son Maître. Sur le sable se dessinaient maintenant les deux chemins. Les vagues s’en amusaient et effaçaient derrière eux leurs traces de pieds. Chaque vague de Vie apporte sa transmutation et la dévotion s’effaça.

Au loin, les oiseaux ne voyaient plus que deux Frères avancer ensemble vers la Grande Vie en qui nous avons notre Mouvement, notre Vie et notre Être.

aurimetrie.info – 17 avril 2015