Ryan : « Adélia et Auriam, voulez-vous nous parler de la concurrence et de la coopération ? »
Auriam : « La concurrence est contraire à nos principes. Mais qu’est-ce qu’un principe ? Un principe nous vient de l’observation de la Vie. De la manière dont elle se déploie et enrichit les lieux qu’elle investit. En réalité la Vie est partout, elle est l’expression de cet Être en qui nous avons la vie, le mouvement et l’être.
Entrer en concurrence, c’est se battre contre cette Vie. C’est vouloir en définitive dominer l’autre, sortir vainqueur de quelques combats dérisoires. À la concurrence, nous substituons le principe de coopération. Cette coopération est d’abord l’amour de la Vie, cette capacité de la contacter avec candeur et grandeur. La sensibilité à la Vie récuse la concurrence. Cette grande Vie qui forme un tout. Si tu luttes contre l’autre pour quelques dominations, alors tu ne fais que te battre contre cette Vie qui se manifeste aussi en toi. C’est comme si l’un de tes bras frappait l’autre…
Bannir la concurrence demande d’abord d’accepter la Vie Une et l’humain cellule de cette Vie. Alors chacun commence à coopérer avec Sa manifestation. Il n’y a plus toi et l’autre, mais des cellules humaines au service de l’humanité et finalement au service d’elles-mêmes.
Adélia : « Lorsque nous parlons de conscience de groupe, c’est un peu la même idée. Le groupe devient mon bonheur et je suis heureuse de ce bonheur partagé. Votre défi reste d’intégrer en vous l’Unité des mondes en apparence séparés. Alors pourra débuter la coopération véritable. Tant que vous restez séparer de la Vie, vous luttez pour vos propres besoins et la concurrence fait rage… Tout est niveau de conscience ou de conscience élargie. »
Alicia : « Je commence à comprendre. Si j’aime plus grand, c’est comme au sein de ma famille, je ne puis être en concurrence et je laisse l’autre être comme je lui demande de me laisser être »
aurimetrie.info – 2 décembre 2015