Le deuil est l’apprentissage de la Vie, sans cesse en mouvement. Elle suit sa logique, offre l’espérance, et le sourire sans âge.

Le deuil… Qui n’a pas traversé cet évènement si particulier dans sa vie. Il est courant que les patients qui viennent à ma rencontre souffrent d’un deuil. Un proche qui a quitté et dont on ne sait comment accepter son départ. Loin de vouloir tout dire sur cette étape d’acceptation indispensable, je vous laisse ici un petit guide en trois étapes pour vous aider dans cette transition.

Les étapes décrites ici, sous forme de bandes dessinées pour les deux premières, peuvent être accomplies dans un ordre quelconque. Mais si l’exercice est débuté alors il faut aller au bout. La méditation finale permet d’avancer à son propre rythme.

Ce n’est pas toujours utile de tout comprendre sur les exercices proposés. Le mental n’est pas le plus habile pour libérer les émotions. Cette transmutation émotionnelle se passe sur un autre plan de notre être. Il faut l’accepter et juger ensuite des bienfaits des exercices proposés.

Dans cette BD qui va suivre, Jean souffre du départ de son épouse. Adélia et Auriam sont deux êtres d’ici et maintenant pour l’aider dans cette transition.

A tout de suite après la BD…

– Construis le pont…
– Sois tendre avec toi-même…
– Ceux que j’ai aimé restent en mon cœur présent…

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S’engager dans ce type d’exercice, c’est puiser en soi la volonté de se soigner. C’est se placer en position d’observateur par rapport à sa souffrance ; mettre plus de distance. Vingt et un jours, c’est une durée suffisamment longue pour ancrer en notre être de nouvelles façons d’appréhender la vie, et assez courte, pour se sentir avancer.

Le patient qui pratique ce type d’exercice vit souvent de nouveaux évènements pendant cette période, car il est lui-même en mouvement.

Si l’on accepte l’idée qu’en nous se répandent plusieurs types d’états de conscience, comme la pensée concrète, les émotions et l’intuition. Il va de soi que l’attachement est une des formes de l’émotion qui s’ancre dans notre ventre. Cette énergie est puissante. Notre pensée concrète, qui juge et soupèse les idées, reste désemparée face aux vagues émotionnelles incessantes. Ces vagues vivent sur leur propre plan. Elles attendent aussi que le vent continu des idées qui agite les vagues se calme aussi.

Il n’est guère simple de calmer les pensées débridées. Alors que reste-t-il à notre portée sinon de nous approcher d’un autre plan de notre être ? L’intuition nous ouvre une autre porte dont nous n’avons guère de vocabulaire…

Cette énergie intuitive nous fait nous élever au-delà du vent des pensées concrètes et ouvre de nouveaux paradigmes. En ce sens, ce petit texte à se répéter offre une autre manière de voir. Il invite un nouvel ancrage. Une autre façon d’aimer avec moins d’attachement et plus d’amour universel à défaut de meilleure terminologie.

Il place notre conscience au-delà des vents et des vagues pour trouver plus de paix au creux de notre poitrine.

Voyons la deuxième pratique !

– Ceux que tu aimes résident si près…
– La vie et ses joies sont obscurcies parfois par de gros nuages qui semblent cacher les bonheurs d’avant. La lumière solaire revient toujours inexorablement, avec elle, apparaissent de nouveau les bonheurs et les joies…
– Le deuil est une épreuve que les larmes épurent…

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Méditation :

Ces deux étapes peuvent s’accompagner d’une simple méditation :

– Au réveil, ou après le petit déjeuner, faites le calme en vous dans une position confortable.

– Respirez simplement en amenant l’air jusqu’au niveau du ventre.

– Laissez ce mouvement de l’air, comme les vagues de la mer, irriguer vos portes intérieures.

– Puis visualisez votre nouvelle journée et placez-y une intention de joie, de lumière et de plaisirs.

Ce sera tout. Mais le deuil demande de parcourir les journées une à une. Comme un escalier que l’on remonte en douceur sans forçage. Celui qui l’a vécu le sait.

Le rituel de la lettre et du feu :

– Un dernier rituel qui soulage. Préparez une lettre qui rassemble vos sentiments, mais aussi les joies partagées avec l’autre qui a quitté. Écrivez ce courrier avec votre cœur sans limitation. Laissez simplement votre Être s’exprimer. Prenez ce temps pour vous, même si cela prend plusieurs jours. Le temps n’est rien en ces instants.

– Puis allez sur sa tombe, ou à l’endroit où se situent les cendres. Apporter des fleurs si vous le souhaitez. Lisez à voix haute votre courrier comme si celui qui est de l’autre côté l’entendait.

– Puis à l’endroit qui vous conviendra, mettez le feu à cette lettre. Laissez le feu détruire ce qui doit être détruit, c’est-à-dire les émotions envahissantes.

– Puis reprenez votre chemin de vie plus libre et plus aventureux vers l’avenir.

– Alors commencera le temps où les bons souvenirs reviendront à votre mémoire avec celui qui a quitté. Ce sera le signe que votre deuil se termine. Alors, remerciez-vous, car ce chemin du deuil s’est évaporé, enfin ! Sentez-vous cette puissance renouvelée en vous ? Plus fort, nous sommes, après la traversée du deuil…

Vous avez fait l’effort ! Faites-vous un cadeau dès à présent.

Texte complet : commentaires, les deux BD et la méditation.