En chutant, elle contacta la peur. Au premier souffle, la conscience épousa le corps physique.

De ses noces, débutait l’expérience d’ici et maintenant dans un corps d’enfant.

L’eau du temps s’écoula, la conscience maîtrisait son corps et le premier plan, le physique était saisi. Il devint sous le seuil de conscience, car maîtrisé.

Le point de conscience, celui qui saisit l’extérieur et interagit avec lui, débuta l’expérience du second plan : le plan émotionnel. Les désirs le visitaient, le vitalisaient et l’effondraient aussi. Arrimé au corps physique, il était en sécurité face aux vents émotifs.

Ce deuxième plan ne lui suffit plus, il sentait une autre source couler en lui. Le troisième plan du mental le recevait. Les idées le visitaient, le vitalisaient et l’effondraient aussi. Arrimé aux émotions, qui jouaient l’amortisseur, il était en sécurité face aux idées multiples.

Sa personnalité rassembla les trois premiers plans : physique, émotionnel et mental. Il devint une personnalité intégrée capable d’agir et d’interagir avec le monde. Les trois fusionnés devenaient Un. La triplicité s’unifia. Le point de conscience, paré de ses trois vêtements, regardait vers l’Humanité.

L’eau du temps s’écoulait encore. La personnalité triple, sentait couler en elle, l’eau de l’âme. Elle recevait la voix intérieure qui la visitait, la vitalisait et l’effondrait aussi. Les certitudes du plan unique physique vacillaient.

Derrière la pièce de théâtre d’ici, le Souffleur de là-bas prenait place avec insistance.

La personnalité intégrée se plaça au centre, entre le plan physique et l’âme. Une nouvelle triplicité remplaçait l’ancienne. Au fil du temps, l’âme et la personnalité fusionnaient. Cette âme-personnalité recevait désormais l’eau de l’Esprit.

La conscience jadis circonscrite dans le corps physique flottait au-dessus du monde des effets désormais. Celui de la surface des choses, à la surface de la Terre. Le point de conscience était entre-deux : l’Esprit et la Terre.

Centrer entre l’Esprit et le centre de la Terre, l’âme relayait les vibrations vers la surface des choses. Elle trouvait une nouvelle triplicité.

Le point de conscience avait navigué sur neuf niveaux ou trois triplicités. Tout était accompli.

Patrice M. – Aurimetrie.info – 17 aout 2018