Une pratique :
Répéter ce texte chaque jour en vous visualisant sur un pont arc-en-ciel de grande beauté. Laisser les couleurs agir et détendre cette partie qui pense avoir fauté. Les enfants de l’Univers apprennent à marcher avec comme boussole leur tissu cardiaque coloré de l’amour du Sans Nom.
L’ange fut homme et il n’est pas encore un Sans-Nom. Ne t’inquiète pas des marches que tu montes ou démontes, seuls ton présent et tes efforts pour accueillir ton cœur sont pesants. Sois vigilant que la culpabilisation ne soit pas encore un masque pour ne pas avancer vers le creux de toi-même. Tu as reçu la Vie en héritage. C’est elle qui traverse les âges.
« Au milieu de moi-même se forme un pont.
Je me place en son milieu.
D’un côté se tient mon Ombre,
De l’autre se tient ma Lumière.
J’unis au milieu mon Ombre et ma Lumière.
L’eau de mon Amour coule sous le pont,
Et je me tiens ici dans l’éternel présent. »
Notre Ombre est encombrée des jugements, des erreurs, des interprétations, des critiques envers nous-mêmes. Nous voudrions être parfaits là où l’imperfection est un moteur de progression. Au paradis, on peut aussi s’y ennuyer…
Notre Lumière se pare de nos aspirations, notre tendresse, notre volonté d’aller de l’avant. Elle représente le chemin qui s’accomplit. D’aucuns disent que le chemin est plus important que le but.
Au milieu de nous-mêmes, il y a l’amour qui se prend et la culpabilisation qui se déprend. Car seul le présent est à notre portée. Ne soyons pas absents à notre présent !
Patrice M. – aurimetrie.info – 31 mars 2017